Matjash Mrozewski

© Marie-Laure Briane - Ballets de Monte-Carlo
© Marie-Laure Briane - Ballets de Monte-Carlo

 Pavillon d’Armide

 Ballets de Monte-Carlo


Chorégraphie Matjash Mrozewski

Musique Scanner, Robin Rimbaud

Costumes  Jean-Michel Lainé

Scénographie et Lumières Dominique Drillot

Création à Monaco, Terrasses du Casino

14 juillet 2009

 

 

Inspiré du Pavillon d’Armide de 1909 des Ballets Russes, le ballet qu'a chorégraphié Matjash est une création qui s’inscrit dans la réminiscence des amours vécus par plusieurs couples. La succession des duos, ainsi que l’omniprésence d’Armide, personnage symptomatique  nous a indiqué la possibilité de plusieurs espaces - temps en une seule scène.

 

Le dispositif se présente de la manière suivante :

Il s’agit de deux murs courbes, proche de l’esprit du baroque et loin pour devenir plus contemporain, ils forment un angle à partir du lointain de la scène qui peut être plus ou moins ouvert selon les besoins. J’imagine faire pivoter ces courbes pour définir des espaces plus ou moins grands. L’entre deux murs est à priori le Pavillon d’Armide, il peut être un couloir, mais aussi quelque chose de plus accueillant. À l’angle de ces deux murs il y a une ouverture qui n’est pas toujours visible des spectateurs et qui peut être une entrée. Je propose également qu’à l’arrière de cet angle il y ait une source lumineuse qui soit éclairée si besoin pour apporter une lumière diffuse entre les murs. De ce fait, cet angle sombre et mystérieux peut très bien devenir très lumineux et révéler les personnages, le « trou noir » peut se transformer à vue en puit de lumière.

Le pivotement de ces murs est très facile, il n’y a pas besoin de freins pour bloquer l’ensemble. De plus ces murs sont retenus par une armature invisible à l’arrière avec des axes de rotations, ils restent donc stables et verticaux. Je n’ai pas de certitude sur les matériaux, mais le contre-plaqué brut et traité par un vernis mat anti-tache semble s’imposer.

 

Maquette 1/50è - © dominique drillot